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Un groupe,  mais surtout la mémoire d'une vie et d'un siècle.

 

Jacques DUBOIS :

    Notaire à Tulle pendant de longues années, Jacques Dubois est un autodidacte guidé par une curiosité extrême pour les sciences.

Il fut initié à l'archéologie par l'Abbé Jean Bouyssonie. Parmi les nombreuses grottes qu'il fouilla il faut retenir la Grotte " Chez Serre" où fut découvert le célèbre burin de Noailles.

De ses expériences et connaissances déjà étoffées, il construit sa propre méthode : connaître, savoir mais aussi observer, reconnaître, déduire et vérifier souvent même par l'expérimentation.

Observer des silex ne pouvait que le conduire vers la connaissance et la nature des roches.

Il explore la faille d'Argentat dans ses moindres recoins, y recueille des milliers d'échantillons de minéraux.

Il parcourt les volcans du monde entier pour approfondir ces domaines particuliers  que sont  la géologie et  la minéralogie.

Reprenant ensuite l'étude de cette faille fortement minéralisée, il s'attarde sur les nombreuses excavations qui semblent anthropiques, talwegs, fosses, carrières qu'on  retrouve dans des endroits fortement minéralisés. Ainsi dès 1980, il évoque alors la présence possible de minières d'or gauloises tout au long de la faille. 

Le passage de l'autoroute dans un de ces secteurs miniers lui donne raison face à ceux qui  pouvaient douter de ses conclusions .

 Encouragé dans ses travaux par Jean Paul Guillaumet. Il cartographie alors plusieurs ensembles miniers gaulois. 

 Des  vestiges d'occupations, d'babitats doivent accompagner une telle  richesse  minérale exploitée pendant des siècles, peut être même avant la Tène. Tintignac, lieu de culte gaulois récemment découvert n'est-il alors que la partie visible d'un ensemble d'occupations plus complexes ?

  Il lui faut alors repérer, puis identifier les traces anthropiques : minières, voies de communications, habitats, enceintes, talus, forges, lieux de cultes ... éléments de véritables systèmes d'organisation d'un territoire.

Les découvertes de Bar le Vieux, présentées dans nos publications, semblent là encore confirmer ses hypothèses.

A défaut  de fouilles et de datations, la chronologie des occupations est parfois difficle à appréhender., mais Jacques Dubois n'hésite pas à faire dater poteries, silex chauffés, et tuiles par la thermoluminescence !

Se qualifiant  avec humour de "fossile vivant" Jacques Dubois est pourtant dans une  démarche archéologique résolument moderne, ses connaissances scientifiques lui permettent ainsi d'avancer des idées novatrices.

Ainsi, il identifie, dans des échantillons que l'on nomme "mur vitrifié" (comme au Chatelet), la présence de celadonite, minéral phylliteux impliquant le dépassement des 1200°C, température seulement atteinte  dans des fours de réduction de minerais de fer en présence d’une atmosphère réductrice.

 

Animé d'une réelle volonté de transmettre son savoir et sa passion de l'histoire de la Corrèze, il nous a associé au cours de ces dernières recherches ....

 

Nous l'avons accompagné sur le terrain en des endroits identifiés par lui-même, souvent à partir d'intuitions déductives, parfois à l'aide de publications antérieures notamment celles de Marius Vazeilles ou de Pierre Yves Demars.

 

Après la découverte récente d'un ensemble d'occupations aziliennes et mésolithiques

sur Roche de Vic et ses environs, bien plus important que celui déjà connu, de nouveaux questionnements émergent.

 

Nous vous invitons à suivre nos dernières recherches sur ce site.

 

 

 

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